Heeey! J'ai besoin de votre avis sur un texte pour une présentation, c'est l'histoire de mon personnage. Devrais-je la prolonger? J'ai des fautes? Il faut changer des choses?
Fleur d'Encre
Un chaton. C'était une femelle, Petite Encre. Sa mère, une chatte au même pelage que la boule de poil et aux yeux dorés et chaleureux, l'allaitait, essayant de la protéger du froid de la mauvaise saison. Le vent sifflait et la neige menaçait de pénétrer dans la pouponnière. Près d'elles, une autre reine, celle ci noire aux yeux dorés, possédait la même carrure et les même formes que la jeune mère.
«Perle d'Or, ma soeur, t'en sors-tu avec Petite Encre? questionna la chatte noire.
— Je m'inquiète plus pour ta portée de trois chatons, Plume Nocturne, répliqua l'autre reine.»
Effectivement les chatons tremblaient de froid.
Plus tard, Petite Encre avait acquérit ses quatre lunes. C'était alors un chaton calme mais énergique, elle faisait la fierté de Perle d'Or, dû à son obéissance et son intelligence. La petite chatte rencontra lors d'une belle journée un chaton blanc, plus blanc encore que les nuages. Il souriait tout le temps, ce qui laissait Petite Encre perplexe.
Alors un jour, elle lui adressa la parole, alors qu'ils étaient seuls dans la pouponnière. Les autres chatons étaient sans doute sortis jouer.
«Salut! lui dit-il en souriant.
— Bonjour. Mon nom est Petite Encre, et toi? répondit gentillement la chatonne.
— Patte de Lait! Et je serais le plus grand guerrier du clan! s'exclama-t-il.»
La volonté qui émanait de ses paroles frappa Petite Encre. C'était décidé, elle se trouverait elle aussi un objectif à atteindre. Alors, elle dit calmement:
«Et bien moi, je serai lieutenant, ma mère sera fière de moi. Puis je deviendrais chef.
— D'accord, Étoile d'Encre!
— Pelage de Lait, je te nomme lieutenant! dit-elle en riant.»
Les deux chatons jouèrent ensemble, en simulant un chef et son lieutenant. Mais cette journée, pourtant si normale pour certain, elle ne l'oubliera jamais. Elle s'était fait un ami, et avait trouvé son précieux objectif qui lui permettra plus tard de devenir une apprentie appliquée et douée. Un apprentissage banal, sans contrainte, un mentor sympathique, des progrès rapides, et une mère heureuse, ce fut tout ce qui entourait Nuage d'Encre pendant plusieurs lunes.
Le baptême des deux amis arriva le même jour. Quelle ne fut pas la joie de Pelage d'Or, quand Nuage d'Encre fut renommée Fleur d'Encre. Nuage de Lait, lui prit le nom de Pelage de Lait.
La nuit de leur veille fut longue et froide, dû à la mauvaise saison, mais leur fourrure collées l'une à l'autre leur procurait une chaleur intense. Fleur d'Encre repensa à toute sa vie de chaton et d'apprenti. Elle avait vécu dans la joie et la bonne humeur. Sa nature calme n'avait pas changé depuis sa naissance, tandis que Pelage Lait était son rayon de soleil, celui qui lui apportait chaque jour plus de joie. L'aube pointa le bout de son nez, les nouveaux guerriers pouvaient à présent parler, et la patrouille arriverait bientôt.
«Fleur d'Encre? appela Pelage de Lait.
— Oui?
— Tu sais, je me suis souvenu de quand nous étions chatons. Tu m'avais nommé Pelage de Lait, alors j'ai décidé de garder ce nom. Et toi, tu deviendras la meilleure chef du Clan de l'Ombre, n'est ce pas?
— Merci, ça me fait vraiment plaisir... Et je ne te décevrais pas!»
Un petit moment de silence intense se fit. Pelage de Lait semblait réfléchir, puis hésiter. Il rougit, puis annonça.
«J'ai... J'ai autre chose à te dire.
— Quoi donc? répondit Fleur d'Encre en souriant.
— Je... T'aime...
— Moi..., commença la nouvelle guerrière.»
Elle ne put finir qu'un cri strident suivit de plaintes raisonnèrent dans la forêt. Les matous prirent leur élan et courèrent le plus vite qu'ils purent, pour atterrir en dehors du camp, devant l'entrée, là où les attendait un spectacle effrayant. Une bande de solitaires, venait de blesser gravement la patrouille de l'aube. Le meneur, un chat au muscles puissants et fins, au doux pelage gris rayé. Ses deux yeux verts persans scruttaient les nouveaux venus. Derrière lui, cinq chats aux muscles sayants étaient prêts à se jeter sur tout ce qui bouge. Le meneur fouetta violemment de la queue, avec un air menaçant. Une tension se créa entre les félins. Il s'arrêta brusquement, et leva cette dernière. Le plus grand des solitaires, un matou noir comme la nuit, banda ses muscles, puis sauta sur Pelage de Lait, qui sortit griffes et crocs, affolé. Fleur d'Encre voulut porter secours à son ami, mais une femelle brune s'élança sur elle pour la bloquer. Entre coups de griffes et morsures égarées, elle aperçut tout les guerriers du clan attaquer le groupe de tout les côtes. Le solitaire aux yeux verts sussura une phrase à un chat, aux yeux vicieux: «Ils sont bien plus nombreux que ce que je pensais... Devrions nous nous arrêter là? Non. Laissons leur quelques blessures, qu'ils se souviennent de nous.»
La chatte brune profita du fait que Fleur d'Encre soit perdue dans ses pensées qu'elle lui griffa le flanc à tout allure avant de lui jetter un coup de patte dans le museau. La guerrière sortit de ses songes en gonfla son pelage, tout en fonçant sur la solitaire. Elle lui mordit l'oreille, ne lâchant prise que lorsqu'elle fut exténuée. Elle profita de l'instant de repos de son adversaire pour reprendre son souffle haletant.
Plus tard, Fleur d'Encre s'effondra au sol en même temps que son ennemie. Son flanc se soulevait irrégulièrement, elle n'en pouvait plus. Le ciel lui semblait trop bleu pour se battre. Les pertes seraient-elles grandes? Ce n'étais après tout que six pauvres solitaires... Parmi les feulements, grognements et cris, une voix se différencia des autres. Pelage de Lait poussa un hurlement déchirant, tandis que le meneur gris rayé se contentait de finir ce qu'il avait commencé: le meurtre du guerrier. Tout sembla s'arrêter pour Fleur d'Encre. Elle ferma les yeux, respira lentement, puis s'étendit au sol. Cette perte était bien pire que tout autre pour elle. Une lumière sembla l'éblouir, même les yeux clos. Elle la voyait. Elle l'entendait. Cette petite lueur, qui guidait à présent ses pas. La vengeance la fit rentrer dans un excès de colère.
Alors elle se leva rapidement, comme si elle venait tout juste d'arriver et ne s'était pas battue. L'adrénaline monta, la propulsant de toute ses forces en direction de son ami. Le corp sans vie et encore chaud de Pelage de Lait gisait au sol.
«Toi... TOI! feula-t-elle en direction de son ennemi juré.
— M'oui? Que veux-tu? lâcha-t-il d'un ton méprisant.
— Qui es-tu pour oser assassiner Pelage de Lait?!
— Alors retiens bien mon nom... Tes cauchemars seront hantés par ce dernier... Zéphyr. Mon nom est Zéphyr.»
Un grand silence s'imposa. Personne n'osa déranger la discussion des deux félins.
«Très bien Zéphyr, cracha-t-elle. MEURS!»